29 septembre 2011
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Mayotte, j'en ai beaucoup parlé depuis le début de ce blog, c'est un lagon, un récif corallien, des poissons, des mammifères marins, des tortues, une faune marine très riche. C'est aussi des
paysages tropicaux saisissants. Mais c'est aussi et surtout, comme de partout, des hommes. Des hommes et des enfants également. Beaucoup d'enfants.
Un enfant mahorais
Pour « contrebalancer » (un tout petit peu) les nombreux articles consacrés à l'océan Indien et au monde sous-marin, voici quelques portraits, pris au hasard de la découverte de l'île.
Portrait d'enfant
Des rencontres furtives, au gré des activités du quotidien, d'enfants - forcément - et d'hommes de retour des champs par exemple.
Ramassage des bananes
Retour des champs
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Carnet de voyage
17 septembre 2011
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Après l'écomusée du sel, une
autre curiosité touristique - géologique cette fois-ci - à découvrir sur l'île de Mayotte : les padzas.
Ce pseudonyme - surprenant, qui signifie « mauvaise terre » - désigne des zones vierges, accidentées et totalement ravinées, aux sols rougeâtres. Ces paysages, impropres à la culture, et ces
couleurs résultent de l'érosion de roches basaltiques, particulièrement intense sous les climats chauds et humides et dont l'origine peut être autant humaine (déforestation, brûlis...) que
naturelle (averses tropicales, animaux errants...)
Accès au site des padzas
Ce phénomène produit donc des latérites, c'est-à-dire des roches rouge-brun issues de l'altération, pendant une longue période, des terres sous les climats
arides. À Mayotte, le site des padzas se trouve au sud de l'île.
Vue des padzas
Ce qui, de mon point de vue, accroît encore l'intérêt du site, c'est - chose normale pour quelqu'un qui s'essaye à la photographie - le contraste des couleurs. Le rouge et le brun de la terre, le
vert de la végétation, le bleu du ciel (parsemé de tâches blanches lorsqu'il y a des nuages), les nuances turquoises du lagon. Une vraie carte postale :)
Le contraste des couleurs
À Mayotte, même si l'érosion n'a pas nécessairement et uniquement pour cause l'activité humaine, des actions sont entreprises pour essayer de fixer les padzas, stabiliser les sols et
maintenir la terre. Pour éviter que celle-ci n'envase le lagon un peu plus à chaque fois qu'il pleut et étouffe le corail. Pour préserver les surfaces cultivables, non extensibles sur une île, à
défaut de pouvoir réhabiliter celles déjà érodées.
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Carnet de voyage
14 septembre 2011
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Deux mois ! C'est le temps qu'il aura fallu à nos affaires pour revenir, en bateau, depuis Mayotte jusqu'en Bretagne (via l'ïle Maurice, l'Afrique du Sud et Rotterdam, rien que ça). C'est le
temps qu'il m'aura donc fallu pour remettre la main sur mon appareil photo et, plus particulièrement, sur les images stockées sur la carte mémoire. Parmi celles-ci d'autres vues, d'autres
paysages, d'autres personnages de Mayotte. De quoi alimenter encore quelques articles, dont ce premier, consacré à l'écomusée du sel de Bandrélé.
Cahutes en tôle, cocotiers et feux de bois
Bandréle est un village du sud de Mayotte. L'écomusée y perpétue la tradition de la récolte du sel à la manière mahoraise par des femmes du village. Celles-ci sont organisées en association pour
exploiter le sel, le proposer à la vente et, accessoirement, faire visiter le site (moyennant une petite contribution) et faire découvrir leur savoir-faire. Il est toutefois préférable de
téléphoner d'abord. Le respect des horaires d'ouverture étant plutôt aléatoire.
La particularité de cette récolte est qu'elle se fait à partir du limon qui se gorge de sel lorsqu'il est régulièrement recouvert par l'océan lors des grandes marées. Les bouénis grattent cette
croûte de terre salée, la filtre puis la font évaporer sur de grands feux de bois.
Phase d'évaporation
Ne reste, après cela, qu'à faire sécher le sel qui est, ensuite, prêt à être consommé.
D'autres photos et explications sur ce site : http://sebmel.over-blog.com/article-mayotte-le-musee-du-sel-de-bandrele-61382688.html
Les photographes y trouveront un site hétéroclyte. Une petite plaine de terre marron, parsemée de cocotiers, de petites cahutes en tôle (dans lesquelles chaque bouéni travaille sa production) et
de feux de bois. Le tout en lisière de mangrove.
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Clins d'œil et cartes postales
10 août 2011
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En cette période de vache maigre question plongée et photo sous-marine, j'ai - forcément - un peu plus de temps à consacrer aux lectures et à la documentation. C'est ainsi que je suis tombé
récemment sur un reportage consacré à l'île de Malpelo et, plus particulièrement, à la « Fondation Malpelo et autres écosystèmes marins » et à sa fondatrice Sandra
Bessudo. Plus que l'île en elle-même, c'est l'action de S. Bessudo qui m'a marqué, c'est à elle que j'ai, aujourd'hui, décidé de consacrer un billet.
Sandra Bessudo est
une biologiste marin franco-colombienne. Directrice des Parcs nationaux de son pays, elle est également à la tête du programme international des Nations Unies sur la protection des requins
dans le Pacifique. En 2010, ses activités scientifiques la mènent à la tête du Ministère de l'Environnement colombien.
Mais avant cela, dès 1989, la biologiste travaille à protéger l'île de Malpelo. Ce sommet volcanique au large des côtes colombiennes devient l'objet principal de son action. En 1995,
elle réussit à en faire une zone de protection nationale : l'aire protégée du « Sanctuaire de la Faune et de la Flore de Malpelo ». En 1999, elle crée la Fondation de Malpelo
qui œuvre à la protection de la diversité marine colombienne. La consécration de tout cela intervient en 2006, quand l'île est classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'Unesco.
Site et ressources : www.fundacionmalpelo.org,
whc.unesco.org/fr/list/1216
L'action est belle,
la démarche remarquable et l'endroit visiblement magnifique.
À 490 km à l'ouest de la côte de Buenaventura, Malpelo est un sommet volcanique émergé dont les parois plongent à plus de 4 000 mètres de profondeur ! A l'instar de l'archipel des îles
Galápagos, l'isolement de l'île a permis le développement d'une faune constituée de nombreuses espèces endémiques. Parallèlement à cela, le milieu marin, autour de l'île, est influencé par les
multiples courants qui traversent le secteur. Toutes ces conditions favorables font de l'endroit : « comme une oasis dans un désert océanique pour une grande quantité de poissons
pélagiques » (dixit le site de la fondation).
Chapeau bas donc à cette scientifique dont l'énergie et l'enthousiasme ont réussi à faire bouger les montagnes. et dont l'action - individuelle au départ - va permettre la préservation d'un
véritable trésor naturel qui profitera à tout le monde. À commencer par les plongeurs et, j'espère un jour, moi :)
Site et ressources : www.colombia.travel
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Autres plongées, autres lieux
5 août 2011
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21:14
Ce soir, des photos et des poissons. Plus précisément, une expo photo et des requins.
Les poissons (ainsi que toutes autres créatures marines) et les photos sont au cœur de ce blog. Ses raisons d'être. Mes images de mes rencontres sous-marines...
d'habitude. Mais aujourd'hui il est question de photos qui ne sont pas les miennes et de poissons que je n'ai pas (encore ?) vus.
Pour commencer, les requins. Ceux que cherche à observer, de l'Afrique du Sud à la Polynésie, le plongeur-photographe Jean-Marie Ghislain.
© Jean-Marie Ghislain
Le récit de cette quête est à retrouver dans le National Geographic France n°142, de juillet 2011. Et - en partie - à l'adresse http://www.nationalgeographic.fr/photographies/ngm/mordu-des-requins/798046/.
Les photos sont celles de la 8e édition du festival photo « Peuples & Nature » de la Gacilly, en Bretagne. Une expo toujours intéréssante, notamment parce que les
images - belles - sont exposées en grand format et en plein air.
Mais, plutôt que de grands discours, je vais me « contenter » de faire des liens vers les sites des photographes qui m'ont le plus marqué. Chacun pourra ainsi découvrir les images comme s'il y
était.
. Miquel Dewever-Plana ... http://www.agencevu.com/photographers/photographer.php?id=88
. Un photographe qu'on ne présente plus, Marc Riboud ... http://www.marcriboud.com/
. Nicolas Henry ... http://www.nicolashenry.com/
. Thomas Goisque ... http://www.thomasgoisque-photo.com/site.php
. Francis Latreille ... http://www.francislatreille.com/
. Mickael Kenna ... http://www.michaelkenna.net/
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Autres & divers
26 juillet 2011
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Une journée dans un petit coin de paradis : Anse Lazio sur l'île de Praslin, aux Seychelles.
Il se dit que c'est l'une des dix plus belles plages du monde : sable blanc, cocotiers, gros blocs de granit, eau turquoise et transparente... et déserte également, à l'exception de quelques
poissons. Déserte l'eau ? Pas si sûr, à y regarder de plus près.
Raies pastenagues
À y regarder de plus près, le fond sableux est ponctué de petits yeux noirs. En effet, s'y sont réfugiées de nombreuses - plusieurs dizaines - raies pastenagues.
Des petites raies
Des petites raies, presque les unes sur les autres. La plupart enfouies sous le sable. Certaines un peu plus actives, c'est-à-dire se déplaçant juste au-dessus du fond.
Une raie camouflée
Et d'autres, encore plus rares, en plein « vol ».
Le « vol » d'une pastenague
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Autres plongées, autres lieux
20 juillet 2011
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Un autre challenge que je m'étais fixé avant de partir de Mayotte : réussir une photo à peu près correcte d'un poisson-épervier !
Iils sont les « guetteurs » du récifs. Perchés sur les fleurs des coraux branchus, on les aperçoit très facilement dès les premiers mètres de profondeur. Mais - jusqu'à présent - le temps de
m'approcher, de faire mon cadrage et mes réglages, le poisson était en général retourné se cacher dans les branches du corail.
Il était cependant inconcevable que je ne puisse pas en ramener quelques clichés après en avoir vu autant. Et quelques plongées plus tard, voici le résultat :
Poisson épervier strié
Ce n'est pas forcément la photo la plus réussie que je présente aujourd'hui. À cause du déménagement, je ne disposais plus de tout mon matériel au moment de cette prise de vue. Ce qui explique
qu'il n'y ait pas d'autre lumière que celle ambiante, pas exceptionnelle ce jour-là. Et, toujours pour cause de déménagement, les autres photos sont encore en transit, je ne les ai pas encore
récupérées. Ça sera pour plus tard.
J'ai néanmoins décidé de présenter cette image car l'espèce photographiée est - je trouve - intéressante. Il s'agit d'un Épervier strié, également appelé poisson-épervier à
arcade ou à tempe annelée. L'élément peut-être le plus remarquable de l'animal étant justement cet anneau elliptique tricolore à l'arrière de l'œil.
Autres points remarquables et distinctifs de l'espèce : la bande blanche sur les flancs et les trois stries orangées sur le bas de l'opercule.
Ce poisson, qui se déplace de tête de corail en tête de corail, chasse à l'affût le jour (d'où son nom d'épervier ou de faucon) et se cache dans les branches corallienne la nuit. Un lien pour
approfondir le sujet : http://doris.ffessm.fr/fiche2.asp?fiche_numero=1171
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Faune sous-marine
27 juin 2011
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À J-3 avant de retourner en métropole, cela devait arriver : le dernier billet écrit de Mayotte ! Pas « à propos » de Mayotte ou de l'océan Indien, il me reste encore des photos inédites, mais
bien « de » Mayotte puisque l'ordinateur sera, à son tour, emballé ce soir.
Un dernier billet « tropical » donc, avant un silence de quelques semaines certainement, avec - pour le coup - deux photos : un platax (croisé aux Seychelles).
Platax
Et un couple de poissons papillon, mahorais, rencontrés dans la Passe en S du lagon.
Couple de poissons papillon
À bientôt et merci de m'avoir lu tout ce temps.
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Clins d'œil et cartes postales
26 juin 2011
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À J-4 du décollage, la photo d'un poisson-feuille blanc. Encore une fois, je fais une infidélité à Mayotte. Ce poisson tropical n'est pas mahorais mais
seychellois. Mais qu'importe...
Poisson-feuille blanc
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Clins d'œil et cartes postales
25 juin 2011
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J-5 avant le départ. Avant cela, quelques dernières photos. Aujourd'hui celle d'une tortue « acrobate » qui se met en quatre pour farfouiller (je ne sais quoi d'ailleurs) dans les failles, les
coins et les recoins de la barrière de corail du lagon de Mayotte.
À noter qu'il s'agit d'une tortue imbriquée, reconnaissable à sa carapace crénelée. Deux espèces de tortues marines sont présentes à Mayotte : la tortue verte et la tortue
imbriquée. La première est présente en plus grand nombre. Rencontrer une tortue imbriquée est donc un peu moins fréquent.
Une tortue imbriquée
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Clins d'œil et cartes postales