Toute menacée et protégée qu'elle soit, la tortue marine est une proie facile à braconner, pas vraiment dangereuse et qui fournit une grande quantité de viande gratuitement (contrairement au zébu par exemple).
Squelette d'une tortue marine
Dans ces conditions, l'écologie et la protection de la nature sont des voies difficiles (vaines ?) face à des réalités quotidiennes difficiles.
Les villages, comme Itsamia à Mohéli (mais il y a le même phénomène à Mayotte, à Madagascar et partout où il y a des tortues), qui ont pourtant fait ce choix n'en ont que plus de
mérite.
Mais attention, d'après leurs dires, ils commencent à les perdre, ce courage, cette obstination et cette volonté qui les animaient il y a une dizaine d'années.
C'est dommage. Je trouve que les initiatives éco-touristiques développées à Mohéli - notamment - méritent d'être beaucoup plus connues, reconnues et soutenues.
Mais tant que ça n'empêche ni la Terre de tourner, ni le monde d'avancer...