26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 21:19

Avant je faisais de la photographie noir & blanc. Mais ça c'était avant ! Depuis la technologie a eu raison de mon intérêt à mettre les mains dans les produits et les bains chimiques, à m'enfermer quelques heures durant dans un labo seulement éclairé par une petite ampoule rouge. Du moins la technologie a eu raison de mon intérêt à faire de la photo noir & blanc, pas à la regarder. Heureusement, car il y a encore de très très belles choses à voir.

Maintenant donc je fais de la photo couleur, numérique et sous-marine principalement. Oublié la bonne vieille image tirée sur papier baryté. J'en avais cependant publié quelques-unes sur mon précédent blog. Comme je reprends, sur ce site, au fur et à mesure, mes vieux articles afin de les ré-actualiser, j'ai décidé de reprendre également ces vieilles photos (scannées tant bien que mal à l'époque, il y a une dizaine d'années).

La première série de ces images volées au gré de mes escapades est consacrée à la ville Bruges, la Venise du Nord. Ces images ont été prises au cours de déambulations le long des canaux, des vieilles rues, du Beffroi ou du béguinage de la cité belge faites durant le jour de l'An 2006.

  Beffroi de Bruges
Beffroi de Bruges

Promenade le long des canaux de Bruges

 
  Canaux de Bruges
 
  Canaux de Bruges
 
  Canaux de Bruges et statue de Jan Van Eyck
Vue des canaux et de la statue du peintre flamand Jan Van Eyck
 
  Canaux de Bruges
 

Le Béguinage

 
  Béguinage de Bruges
 

En quelques mots, un béguinage était le lieu de vie des Béguines, des communautés de femmes pieuses et autonomes. Comme elles n'étaient engagées par aucun vœux monastique, elles ne dépendaient d'aucune hiérarchie, religieuse ou laïque. Les béguinages, véritables villages au coeur la ville, se trouvent principalement en Flandre et aux Pays-Bas. Celui de Bruges est aujourd'hui un monastère bénédictin. Il est, avec les autres béguinages flamands, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Enfin, pour clore cet album de photos noir & blanc, une dernière image plus anecdotique mais tout aussi représentative de Bruges : les calèches et les chevaux avec lesquels il est possible de visiter la ville.

  Calèches et Chevaux
 
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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 08:22

Les images sont souvent plus efficaces, plus marquantes que les mots. Une bonne photo, un bon dessin, un bon film secoue plus qu'un raisonnement argumenté. Deux actualités récentes - elles datent de cette semaine - en font une nouvelle démontration :

  • une B.D : celle de Pénélope Bagieu à propos du chalutage profond
  • et un film, Blackfish, sur les conditions de vie des orques en captivité

Une BD sur les conséquences néfastes du chalutage profond

Chalutage profon - Pénélope Bagieu
Chalutage profond - P. Bagieu

Dans son style vertical qui la caractérise, la dessinatrice Pénélope Bagieu a mis en ligne cette semaine, sur son blog Ma vie est tout à fait fascinante, une nouvelle B.D.

Plus qu'une B.D, elle a en fait publié un véritable plaidoyer contre le chalutage profond et les conséquences dramatiques de cette technique de pêche sur les écosystèmes marins. Le ton est léger et humoristique, le propos, lui, est on ne peut plus sérieux. Il vise à soutenir les actions de l'association Bloom qui « œuvre pour la conservation marine ». Ici, avec ces dessins sur le chalutage profond, il s'agit d'inciter les internautes à signer une pétition avant un prochain vote au Parlement européen sur la pêche en eaux profondes.

La démarche a connu en seulement quelques jours un succès inattendu. Les objectifs de signatures ont déjà été dépassés et ont donc été revus à la hausse.

Un film sur la vie des orques dans les parcs aquatiques

L'autre actu qui a retenu mon attention est un article lu sur lemonde.fr et titré : « Blackfish » lève le voile sur les conditions de vie des orques en captivité.

Orque - Photo : Terabyte de de.wikipedia.org [GFDL ou CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons
Une orque

En 2010, Dawn Brancheau, soigneuse expérimentée du parc Seaworld d'Orlando décède après avoir été attaquée par Tilikum, l'orque vedette du parc aquatique animalier. Après avoir enquêté, la réalisatrice Gabriela Cowperthwaite sort, près de quatre ans après le drame, Blackfish, un documentaire sur les coditions de vie des cétacés en captivité. Ce qu'elle en dit : « ce que j'ai découvert m'a profondément choquée » !

D'après l'article (que vous pouvez lire ici), il est dit que le film sera diffusé sur Arte en France, dans l'été prochain 2014.

Une B.D à lire, une pétition à signer, un film à voir prochainement... toutes ces initiatives en faveur de la préservation des mers et des océans méritent d'être très largement diffusées et relayées.

Photo : Terabyte de de.wikipedia.org [GFDL ou CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 20:52

Cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé de Mayotte. Le « Défi EDEN en 365 jours » m'en donne l'occasion aujourd'hui. Il permet à celui qui l'aura relevé avec succès de partir sous les tropiques, destination l'île au lagon :)

Mais d'abord qu'est-ce qu'EDEN ?
Il s'agit d'une initiative - peu connue - de la Commission européenne, un concours annuel dont l'objectif est de promouvoir des destinations dites « d'Excellence » dans chacun des pays participant. Ces destinations sont récompensées pour leur projet de développement qui doit conjuguer croissance économique et développement durable. Autre point commun de ces destinations : elle sont dites « émergentes ». En termes moins politiquement corrects, elles sont peu connues des touristes et donc peu visitées. La Commission européenne vise, à travers le concours EDEN, à en améliorer la visibilité et la notoriété.

Aujourd'hui le réseau français des destinations EDEN se compose de 18 sites... dont Mayotte, primée en 2010 sur le thème « Tourismes et Espaces aquatiques ». Toute la liste des destinations EDEN françaises ici : http://int.rendezvousenfrance.com/fr/special/destinations-europeennes-de-lexcellence-en-france

  Pirogues à balancier
Plage de Mayotte

Le « Défi EDEN en 365 jours » a été lancé le 1er octobre. Le lot du vainqueur est un séjour pour deux à Mayotte (vol compris). Pour participer, rien de plus simple : il suffit de voyager ! Mais pas n'importe où. En 365 jours - un peu moins maintenant - chaque participant doit visiter au moins trois destinations EDEN et faire valider son passage sur un Carnet de Route Nominatif (téléchargeable ici : http://int.rendezvousenfrance.com/fr/infosredac/relevez-le-defi-eden-en-365-jours).

Un tirage au sort désignera trente gagnants. Si Mayotte constitue la première dotation, il est aussi possible de gagner un séjour « Bio et spa » dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord, une escapade gourmande dans le vignoble du Jura ou encore un week-end sur un voilier à Dunkerque.

L'île au lagon vous tente ? Alors dépêchez-vous, le compte à rebours est lancé ;)

 
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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 21:45

[Cet article a été légèrement modifié suite à une confusion de ma part. Une mauvaise interprétation du temps qui passe. Le Festival de La Gacilly ne s'est pas terminé le 31 août. Les photos peuvent encore être contemplées pendant quelques jours, jusqu'au 30 septembre]

Aujourd'hui ce n'est pas de plongée que je souhaite parler (pour une fois...) mais c'est quand même de photo, du Festival photo Peuple et Nature de la Gacilly (en Bretagne, entre Rennes et Redon) précisément.

La neuvième édition de cette exposition en plein air vient de se terminer va bientôt se terminer, le week-end dernier du 30 septembre. L'occasion de faire un petit point sur une édition qui, une nouvelle fois, a tenu tient toutes ses promesses. De très belles photos taille XXL exposées en façade des maisons du village, d'autres, à peine moins grandes, tout le long des rues pavées. Le prétexte idéal à une déambulation sous un beau ciel bleu de fin d'été.

  Festival photo 2012 de la Gacilly
Expo photo en plein air

Ce que je retiendrai de cette collection d'images : principalement des visages, beaucoup de portraits. Avec la série « 7 milliards, 193 nations » des photographes de l'agence Reuters. Le principe : 1 portrait par pays du monde. Forcément réducteur, parfois caricatural, mais très enthousiasmant. Des hommes, des femmes, des enfants, beaucoup d'expressions et beaucoup de couleurs.
Avec la série « Les morbihannais dans l'objectif » de J.M Turpin et G. Bassignac. De magnifiques images de bretons dans leur environnement quotidien et professionnel. Il y avait aussi les « Rencontres » de Juan Manuel Castro Pietro, « Les visages du Brésil » de José Medeiros. Mais aussi les images de Heidi & Hans Jürgen Koch. Des portraits anthropomorphiques très troublants de grands singes.

  « Les visages du Brésil » de J. Medeiros
« Les visages du Brésil » de J. Medeiros

Je retiendrai enfin, de ce 9e festival photo Peuple et Nature de la Gacilly, trois belles galeries noir & blanc. Deux premières séries de deux photographes connus et reconnus qu'il n'y a plus besoin de présenter : Robert Doisneau et Raymond Depardon. Et une dernière série d'un photographe qui en prend le chemin (ça serait mérité) : Pierre de Vallombreuse que je trouve décidément et définitivement très intéressant.
Son engagement très fort pour la survie des peuples premiers a notamment pris corps avec son travail « Hommes racines ». Des images denses, instructives, souvent impressionnantes et spectaculaires (au sens premier du terme) qui prouvent, si besoin est, que l'argentique noir & blanc est encore tout à fait d'actualité et n'a pas son pareil pour faire passer tout un tas de choses à travers les images.

Tout le détail de ces différentes expositions et de celles dont je n'ai pas parlé ici sur le site du festival : www.festivalphoto-lagacilly.com

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 21:05

Non, je ne vais pas parler ce soir de l'exploit en solitaire de James Cameron qui, il y a quelques jours, a atteint le fond le plus profond des océans (-11 km tout de même) à bord d'un sous-marin de poche au cours d'une plongée de 7 heures. Non, je vais plus modestement conclure mon article précédent à propos de mon escapade culturelle commencée à Vannes, avec le 8e festival « Photo de mer », et terminée à Océanopolis.

En temps normal, il est toujours plaisant et enrichissant de visiter le grand aquarium de Brest. Trois pavillons d’expositions permanentes permettent de faire le tour du monde des océans, de toucher du bout des doigts la vie que recèlent les océans tropicaux, tempérés et polaires. Les manchots du pavillon polaire, les requins du pavillon tropical ou les phoques du pavillon tempéré ne sont que quelques-uns des nombreux animaux évoluant dans les aquariums. Certains connus car déjà observés en plongée, d'autres que je souhaite observer un jour. Mais le vrai prétexte de cette dernière visite était la nouvelle exposition temporaire « Abysses ».

Voyage abyssal
Voyage abyssal, Océanopolis, Brest

 

Je l'avais manqué en 2008. C'était alors à Paris, au Muséum National d'Histoire Naturelle. 4 ans plus tard, la voici de nouveau présentée à Brest. Une nouvelle occasion de glisser dans les profondeurs abyssales, de découvrir que l'absence de lumière, le froid et la pression ne sont pas des freins à l'expression de la vie, de plonger dans un autre univers, celui du poulpe à ventouses lumineuses, du siphonophore géant, des radiolaires ou du calamar cacatoès, entre autres.

L'exposition est complétée par la présentation du travail de Laurent Ballesta (que j'ai par ailleurs rencontré au dernier salon de la plongée). Le photographe est parti, en Afrique du Sud, à quelques 100 m de profondeur, à la rencontre des poissons mystérieux que sont les cœlacanthes.

Au final, des images insolites, des animaux étranges... une exposition à ne pas manquer donc ;)

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 22:11

Avec tous ces week-ends à ralonge (passés et à venir) et les vacances scolaires, la période est propice aux escapades culturelles. Le week-end dernier fut l'occasion d'une sortie de ce genre, une sortie en deux temps. D'abord à Vannes, la porte d'entrée du Golfe du Morbihan. Le prétexte ? La huitième édition de Photo de mer, une exposition gratuite et à ciel ouvert dans la partie historique de la ville.

Expostition Photo de mer à Vannes
« Photo de mer » à Vannes

 

Un festival de photographie

Le festival « Photo de mer » permet d'apprécier, tout en se baladant entre les remparts, le port et d'autres vestiges historiques de Vannes, de très nombreuses images. Des photos en couleurs ou en noir et blanc, des photos anciennes et d'autres récentes, des images de mer... mais pas que, des points de vue artistiques voire carrément conceptuelles. Avec une scénographie parfois originale, comme ces photos exposées sur et dans des containers de transport sur le port.

Expostition Photo de mer, Vannes
Une exposition à ciel ouvert...

 

Expostition Photo de mer, Vannes
... sous un ciel gris

Parmi les photos et les exposants qui ont retenu mon attention :

. L'ethnologie amoureuse de Paul-Émile Victor. Parce que c'est PEV. Parce que c'est un témoignage - le fondement même de la photographie - ethnologique émouvant et passionant sur un peuple eskimo au début du siècle dernier. Parce que, tout simplement !

. Vues sur mer 1930 - 1970 de P. Jamet. Un peu pour les même raisons que précédemment. Mais cette fois-ci les sujets sont des curistes à Belle-Île-en-Mer. Des photos toujours magnifiques, toujours en N&B ;

. Koh Lanta - Urak Lawoi d'Éric Prinvault. Idem. Un peuple thaïlandais (les Urak Lawoi), des images en noir et blanc, un très beau témoignage. Tout est dit ;

. Teahuppo de Tim Mc Kenna. Autre ambiance. Un travail absolument exceptionnel et époustouflant sur les vagues du Pacifique Sud et les surfeurs qui chevauchent.

« Teahuppo » de Tim Mc Kenny
« Teahuppo » de Tim Mc Kenny

 

Il y a encore d'autres images, beaucoup d'autres. Je ne peux pas toutes les citer ici. À chacun de se faire son idée, de se laisser transporter. Mais il faut faire vite, les festival se termine le 6 mai. Pour ceux qui ne peuvent pas s'y rendre, toutes les infos sur ce site : http://www.photodemer.fr/

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 22:00

Ce soir, un article inédit et surtout différent des quelques 200 précédents. Un article qui ne parle ni de plongée, ni de Mayotte, ni de Bretagne, ni d'un poisson ou d'une quelconque autre créature marine. Non, ce soir un article pour évoquer un très très gros coup de cœur musical : le « Live from Montréal International Jazz Festival » de Ben Harper.

Ben HarperL'album est paru au début de l'année 2010, je ne colle donc pas tout à fait à l'actualité. Mais, à ma décharge, en 2010 j'étais à Mayotte où les magasins de musique sont pour ainsi dire inexistants. Je n'ai donc découvert le disque que très récemment et je pourrais le résumer ainsi : un enregistrement de très grande qualité d'une prestation exceptionnelle. Tou simplement !

Le contexte. En 2009, le festival international de jazz de Montréal fête ses 30 ans. Ça devait être une édition particulière, mémorable, avec, notamment, un final à la hauteur. Et ce fût le cas avec Ben Harper et son nouveau groupe, les Relentless7.

Je connaissais les inspirations précédentes du chanteur-guitariste, des inspirations teintées de reggae, de folk, de gospel. Je connnaissais le précédent « Live from Mars », tout en finesse. Mais avec ce disque, rien à voir. L'artiste revient avec un gros son beaucoup plus rock (ce n'est pas un hasard s'il reprend un titre des Queen), une énergie débordante, des musiciens talentueux et inspirés. Bref, une véritable démonstration musicale qui déménage, intense, puissante et rythmée ! Et qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler, jusque dans les intonations de voix, un autre show-man exceptionnel : Jimi Hendrix.

Vous l'aurez compris, il s'agit d'un album que j'apprécie particulièrement et que je recommande vivement. Une belle performance, un grand guitariste, de la musique captivante, un son puissant et donc un très très beau disque qui doit trouver sa place dans toutes les cdthèques.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 19:13

Ce week-end s'est déroulée la 14e édition du salon de la plongée sous-marine. C'est la première fois que j'y allais. Voici ce que j'en ai rapporté.

# De très belles photos

Celles de Laurent Ballesta. Des images présentées dans une (trop) petite exposition et - pour certaines - commentées, expliquées, décryptées « en direct » par un collaborateur d'Andromède Océanologie, la société qui gère la photothèque du photographe-plongeur.

Je réalise d'ailleurs, en écrivant ces lignes, que ça doit être la première fois que je parle ici du « pape » de la photo sous-marine en France. Un comble tout de même pour un blog largement, pour ne pas dire entièrement, consacré (à un niveau modeste) à ce sujet.

# Un très beau livre

« Rencontres sauvages » de F. Sarano (éd. Gap). Encore de très belles photos. Mais également une réflexion intéressante, à partir des notes de plongée de l'auteur, sur l'évolution, en 40 ans, de notre relation avec les mers, les océans et leurs habitants, connus et moins connus.

# Une rencontre sympathique.

Avec Erik Poupion, qui a vécu 8 ans à Bora Bora, qui y a beaucoup plongé et qui relate les plus beaux moments dans un livre : « Bora Bora : l'harmonie des plongées » (éd. Société des écrivains) et sur le web : Boraboralharmoniedesplongees.com.

# Un peu de nostalgie

Sur le stand de Mayotte, où étaient présents certains clubs et quelques plongeurs avec qui j'ai eu le plaisir de partager quelques bulles. Notamment Rêve Bleu et Hippocampe Plongée.Groooooooooooos soupir.

# Des infos sur le matériel de plongée et photographique

# Et de nombreuses invitations aux voyages

Certaines particulièrement séduisantes !

 
Danse traditionnelle polynésienne
Démonstration de danse traditionnelle polynésienne

Des invitation aux voyages en France, en outre-mer. À l'étranger aussi, notamment en Colombie. Le pays disposait, au salon, d'un grand stand sur lequel était présente la fondation de Malpelo dont j'ai parlé déjà dans un précédent article.
Bref, de quoi remplir encore de nombreuses très belles années de plongée.

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 13:40

Comme je l'ai déjà évoqué dans un précédent article, la crise sociale qu'a traversé l'île de Mayotte pendant 7 semaines n'a eu que peu d'échos dans les médias de métropole. Pourtant rares sont les endroits où une grève générale aussi longue, parsemée de violences et de tensions raciales, faisant un mort et un enfant gravement blessé à l'œil, serait passé autant inaperçue.

Il y a quelques jours, le Monde a consacré un article assez conséquent à ces tensions. Le week-end dernier, c'est l'émission Dimanche + de la chaîne cryptée qui a traité le sujet dans un reportage. Celui-ci n'est pas très long mais il met nettement en avant une des principales causes de ces évènements : la difficulté (l'impossibilié ?) de concilier le rêve d'être Français d'une génération, en 1970, et les aspirations plus « pragmatiques » et consuméristes d'une autre génération, 40 ans après.

Le respect des anciens a été le prétexte trop facile pour empêcher tout débat, toute confrontation d'idée en 2009, au moment du vote pour décider de la départementalisation. Comme le dit un intervenant dans le reportage : « lorsqu'on remettait en cause l'idée même de départementalisation on vous traitait d’indépendantiste… ». Presque la pire des insultes à ce moment-là.

Malgré une communication plutôt volontariste de l'État (en Français, en Shimaoré et en Arabe), le travail de sape d'une classe politique locale qui ne s'est bâtie que sur cette seule ambition et qui ne pouvait concevoir le débat contradictoire faute d'imagination pour porter un projet altenatif, a largement porté ses fruits. Les frustrations sont proportionnelles aux promesses (mensongères) faites à l'époque : immenses. Il ne reste qu'à espérer que, dans quelques années, les avancées liées à ce changement de statut seront suffisamment significatives pour l'emporter sur les ressentiments et, quoi qu'on en dise, la défiance à l'égard des M'zungus.

 

Le reportage est visible à cette adresse : http://www.canalplus.fr/c-infos-documentaires/pid3354-c-dimanche.html?vid=545458 (il commence à la 26e minute de la vidéo).

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 19:30

La situation difficile, régulièrement violente et tendue que traverse Mayotte depuis 6 semaines n'a que peu d'échos dans les médias de métropole. Probablement moins que l'incendie qui a détruit une partie du Parc National de la Réunion et la polémique qu'il a provoqué sur les moyens déployés (ou pas) par l'État pour le combattre. Alors, quand un quotidien dit « de référence » - Le Monde en l'occurence - publie un article conséquent autant le faire savoir. L'article est titré : « Mayotte et la parabole du yaourt ».

La réalité est complexe, l'article tente de la synthétiser. Il jette aussi - mais plus entre les lignes qu'autre chose - quelques lumières :

. Sur la véritable difficulté de la France à gérer son héritage coloniale (dans les Antilles, en Guyane, en Nouvelle Calédonie...),

. Sur l'ambiguïté de « vendre » / exporter un mode de vie occidental sur des petits bouts de Terre éparpillés et à des milliers de kilomètres de la métropole, là où il n'a finalement peut-être pas gand chose à faire,

. Sur les frustrations que cela engendre dans les populations locales qui ont du mal à accéder à ce « way of life » ; Frustration qui se résume par cette phrase (tirée de l'article sur l'incendie de la Réunion et qui prouve que le problème n'est pas propre à Mayotte mais est commun à tous les dom-tom) : « On se sent sous-Français »,

. Sur la difficulté à concilier le rêve d'une génération (être Français) en 1970 à la réalité d'une autre, en 2011, dans un monde qui n'est plus du tout le même.

Bref, un article à lire... surtout quand il y en a aussi peu sur le sujet.

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