28 novembre 2021 7 28 /11 /novembre /2021 12:00
Petite méduse en bord de Méditerranée

Petite méduse en bord de Méditerranée

Les circonstances de la vie font que je ne peux plus plonger depuis déjà plusieurs mois (d'où l'absence de publication depuis longtemps), et pour encore de nombreux autres. 

Cela ne m'empêche toutefois pas de pratiquer le PMT et de ramener quelques photos de ces randos palmées. Dont celle de la méduse ci-dessus.

En prenant le temps de chercher et d'observer il est aussi possible de « capturer » un poulpe avant qu'il ne se cache sous un rocher.

Un poulpe

Un poulpe

Les randonnées palmées sont aussi l'occasion de photos différentes - pour moi en tout cas. Des photos d'ambiance juste sous la surface. Ici avec un autre randonneur.

Lors d'une randonnée palmée

Lors d'une randonnée palmée

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13 avril 2020 1 13 /04 /avril /2020 14:30

Après de longues et heureuses années de service de bons et loyaux services mon flash sous-marin a rendu l'âme en ce début d'année. C'est ainsi que, contraint et forcé, j'ai tenté d'améliorer ma technique de la photo sous-marine d'ambiance durant les plongées que j'ai pu faire avant le confinement. L'image ci-dessous est issue de ces séries.

Un plongeur et des saupes - Côte Bleue, Méditerranée - Près de Marseille

À l'image, hormis le binôme de ma palanquée, un banc de saupes, poisson très commun de Méditerranée.

Les saupes vivent en bancs (parfois conséquents) à faible profondeur et près du fond où elles affectionnent herbiers et fonds rocheux. Comme ce sont des animaux diurnes, les bancs que l'ont croise en plongée sont très actifs à « brouter » algues et posidonies, ainsi que quelques petits invertébrés.

Deux autres choses à savoir à propos des saupes. Elles sont hermaphrodites et changent de sexe avec l'âge : d'abord mâle puis femelle ensuite. Le poisson est toxique durant quelques semaines de l'année, sa consommation peut alors provoquer des hallucinations.

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14 mars 2020 6 14 /03 /mars /2020 18:00

Il y a trois ans, j'ai eu l'occasion de voyager en Nouvelle-Zélande. C'était en été chez nous, donc en hiver dans l'hémisphère Sud. Le fond de l'air y était frais, l'eau également. Néanmoins il a y une chose que je me devais de faire : partir à la recherche des dauphins d'Hector ! Et, avec un peu de chance, nager avec eux.

Quelques mots sur le cadre : la péninsule d'Akaroa, une caldera aux paysages impressionnants nichée sur la côte Est de l'île du Sud du pays. Perdu au fond de la péninsule, le village d'Akaroa à l'entrée duquel flotte le drapeau bleu-blanc-rouge et dans lequel les noms des rues sont français. En effet, au 19e siècle, les baleiniers français, de plus en plus nombreux à naviguer dans le secteur, ont accaparé l'endroit. La péninsule fut achetée aux Maoris jusqu'à ce que les Anglais ne deviennent les souverains de l'île et ne laissent aux Français que deux villages. Seul Akaroa a subsisté.

Le dauphin d'Hector maintenant, également nommé dauphin de Nouvelle-Zélande ou dauphin à front blanc. Il s'agit d'un des plus petits dauphins du monde : entre 1,20 et 1,40 m pour une 50e de kilos. Autres signes particulièrement distinctifs : son aileron dorsal arrondi et son rostre « en pente douce ».

Dauphin d'Hector, Akaroa, Nouvelle-Zélande

Le dauphin d'Hector ne se trouve qu'en Nouvelle-Zélande, il ne croise pas à plus d'un kilomètre de la côte, dans les zones où la profondeur ne dépasse pas 200 m. Il tire son nom du naturaliste et géologue Sir James Hector (1834-1907).

Dauphins d'Hector, Akaroa, Nouvelle-Zélande

Malgré une eau ne dépassant pas les 10 degrés, la journée - la matinée plutôt - fût bonne. Non seulement nous avons trouvé des dauphins mais, en plus, nous avons pu nager un bon moment avec eux avant qu'ils n'aillent voir ailleurs.

Dauphin d'Hector, Akaroa, Nouvelle-Zélande
Dauphin d'Hector, Akaroa, Nouvelle-Zélande
Dauphin d'Hector, Akaroa, Nouvelle-Zélande

Au retour de ce voyage, je me suis arrêté aux Fidji. Plus au Nord et plus proche de l'équateur, l'occasion était trop belle de plonger dans des eaux clémentes. Notamment pour observer de (très) près des requins-bouledogue : http://plongee-mayotte.over-blog.com/2017/10/requins-bouledogue-aux-iles-fidji.html

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14 juillet 2019 7 14 /07 /juillet /2019 07:24

L'île de Planier est un spot de plongée réputé de la baie de Marseille, notamment parce que s'y trouvent deux épaves de bateau et une épave d'avion. J'y plonge régulièrement et ai déjà eu l'occasion d'en parler dans ce blog :

Récemment, j'ai de nouveau plongé sur l'une des épaves, celle du Dalton en l’occurrence. Une sortie dont j'ai ramené les images suivantes.

Poissons et gorgones - épave le Dalton, Marseille
Murène - épave le Dalton, Marseille
Bernard-l'hermite - épave le Dalton, Marseille

Un petit aparté à propos de cette dernière photographie d'un Bernard l’Hermite. Je n'en ai pas encore vu beaucoup depuis que je plonge dans la région de Marseille, je crois même que c'est le premier que j'observer. Une première satisfaction en soi, d'autant que l'animal était de belle taille.

Deuxième élément de satisfaction : le crustacé nous observait autant que nous l'observions. Cela m'a donc donné tout le temps de le photographier.

Bernard-l'hermite ou Bernard-l'ermite ?

Les deux orthographes sont admises. On peut donc écrire le nom de l'animal avec ou sans h.

Qu'est-ce qu'un pagure ?

Pagure est l'autre nom du Bernard-l'(h)ermite. On parle donc toujours du même crustacé décapode, le plus connu de la super-famille des Paguroidea. Sa principale caractéristique est qu'il protège son abdomen mou, dépourvu de carapace, en l'abritant généralement dans une coquille vide. Il en change régulièrement, notamment du fait de sa propre croissance, quand l'abri devient trop petit.

Souvent l'animal a une relation symbiotique avec des anémones de mer. C'est le cas de celui que j'ai photographié : on aperçoit l'actinies sur la gauche. Et ainsi, quand il change de coquille, le crustacé installe l'anémone sur son nouvel abri.

Si c'est donc le premier Bernard-l'Hermite que je vois à Marseille, j'ai néanmoins eu l'occasion d'en voir pas mal d'autres lors de précédentes plongées.

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8 février 2019 5 08 /02 /février /2019 12:23

Le Planier est une petite île de Marseille. L'île la plus éloignée mais certainement la plus connue des plongeurs des alentours. Si elle est connue des amateurs de fonds marins c'est parce que, sur une surface limitée, se trouvent 3 épaves :

  • Le Chaouen, un cargo marocain échoué en 1970 et posé sur son flanc ;
  • Le Dalton, un bateau-vapeur coulé en 1928 et très abîmé ;
  • Un avion de chasse Messerschmitt abattu en 1944 et posé sur 45 m de fond environ.

À ces épaves s'ajoute le tombant de l'île. Tout cet ensemble fait du Planier un spot de plongée riche, où chacun, quel que soit son niveau, peut observer une faune nombreuse, des paysages spectaculaires, une ambiance colorée.

Le Planier est un site sur lequel je plonge régulièrement en saison. Son éloignement de la côte fait que les bateaux préfèrent n'y aller que si les conditions sont bonnes, notamment afin que les trajets A/R ne soient pas trop longs.

Les 4 photos ci-dessous ont été prises lors d'une plongée sur l'épave du Dalton en juin dernier ; Une sortie durant laquelle nous avons pu voir de nombreux sars, en banc ou solitaire :

Sars à tête noire
Sar pointu

Des étoiles de mer qui font corps avec les formes pleines et déliées de l'épave.

Étoile de mer sur l'épave du Dalton

Ainsi que des rascasses rouges par exemple. 

Rascasse rouge

D'autres photos plus anciennes des mêmes animaux : 

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27 octobre 2018 6 27 /10 /octobre /2018 22:49

D'autres photos sous-marines du Cap-Vert. Toujours prises lors de l'exploration des grottes de Buracona et alentours. Après des images de nudibranches, des photographies de crustacés

Tout d'abord un macropode, autrement dit un « crabe » à longues pattes. Il en existe plusieurs espèces, je ne sais pas précisément laquelle nous avons croisée ce jour-là. Quoiqu'il en soit les macropodes étaient nombreux à vivre à l'abri de l'obscurité des grottes, à se balader sur le fond rocheux ou le long des parois.

Macropode et oursin - Cap-Vert
Macropode - Cap-Vert

En farfouillant ensuite dans les anfractuosités des grottes nous avons trouvé d'autres crustacés : des crevettes ! De belles et grosses crevette à la carapace rouge-orange ornée de blanc.

Crevette - Cap-Vert

La diversité - en taille, en couleur, en aspect - des crustacés aussi impressionnante, sinon plus, que celle des nudibranches. En voici une liste illustrée très loin d'être exhaustive : 

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3 octobre 2018 3 03 /10 /octobre /2018 22:00

Mes plongées, au Cap-Vert, dans les grottes de Buracona et proximité, m'ont permis d'observer des jeux de lumière spectaculaires. Mais, au-delà de ces ambiances, les grottes regorgent d'une faune importante pour peu que l'on se donne la peine de chercher... et que l'on est équipé d'un bon phare.

Parmi les habitants de ces coins et recoins abrités, beaucoup de nudibranches.

Fort de mon intérêt marqué pour ces animaux marins, j'ai « mitraillé » à tout va. Aujourd'hui je choisis de présenter une sélection de trois des photos prises lors de ces sorties. Trois images de trois nudibranches translucides (dont je ne connais pas précisément l'espèce à laquelle ils appartiennent) :

Nudibranche - Plongée au Cap-Vert
Nudibranche - Plongée au Cap-Vert
Nudibranche - Plongée au Cap-Vert

La diversité - en taille, en couleur, en aspect - des nudibranches est impressionnante. En voici un (très) court aperçu parmi les nombreuses familles de limaces que j'ai photographiées au cours de mes voyages : 

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8 juillet 2018 7 08 /07 /juillet /2018 17:25

Juste un poulpe !

Pour ce nouvel article rédigé depuis longtemps, rien d'extraordinaire, juste un poulpe. Un animal bleu-blanc rencontré sur ce qui est certainement l'une des plus belles plongées de l'archipel des îles de Riou : La Pierre de Cassis. Le site se compose de tombants descendant jusqu'à 60 m et recouverts de gorgones... parmi lesquelles notre poulpe.

Poulpe bleu-blanc

L'intérêt de céphalopode réside dans son attitude, dans sa pose ronde, géométrique, finalement très photogénique.

D'autres photos de poulpes, plus anciennes, en d'autres lieux :

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 12:50

Parmi les nombreuses espèces qui - avec les spirobranches-arbre de Noël - peuplent un récif corallien, notamment aux Fidji, il en est une particulièrement spectaculaire de par sa coloration vive : le baliste-Picasso !

J'avais déjà aperçu ce poisson dans les eaux du lagon mahorais. Ça a de nouveau été le cas lors de mes sorties PMT au-dessus des récifs fidjiens.

Baliste Picasso, îles Fidji

Le baliste-Picasso est assez facile à rencontrer car il présente deux caractéristiques appréciables pour cela. D'abord il évolue à faible profondeur, dans les zones sablonneuses des récifs de corail. Ensuite il est relativement peu farouche.

Baliste Picasso sur fond de sable blanc

Il est ainsi aisé, tout autant qu'agréable, de suivre un poisson baliste-Picasso, de l'observer durant ses pérégrinations : fouiller le sable blanc à la recherche de nourriture, croquer un bout de corail (toujours pour se nourrir), nager nonchalamment au milieu des polypes, etc.

Baliste Picasso devant un récif corallien

D'autres photos, toutes prises à Mayotte :

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5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 18:28

Dans les eaux fidjiennes on peut observer du gros, des requins-bouledogues par exemple. Mais on peut aussi voir du petit, du très petit, pour peu que l'on regarde avec attention les formations coralliennes.

Durant mes balades palmées j'ai été frappé du nombre de spirobranches-arbres de Noël visibles sur les récifs qui bordent les îles fidjiennes.

Spirobranches-arbres de Noël blanc-brun

Le spirobranche-arbre de Noël (dont on devine aisément d'où lui vient son nom) est, tout comme le spirographe ou le bispire que j'ai souvent observés en Bretagne, un animal, très précisément un ver polychète tubicole (il n'appartient toutefois pas à la même famille).

Spirobranches-arbres de Noël bleu

Ce ver marin, présent dans les eaux tropicales, se loge, comme tout ver tubicole, dans un tube calcaire. Celui-ci est ici fixé dans le corail dur où il est caché. Le ver-arbre de Noël vit en totale symbiose avec certains coraux uniquement, qui peuvent varier suivant les endroits. Le corail fournit à l'animal un logement duquel il reçoit protection en échange.

Spirobranches-arbres de Noël blanc-rouge

Autre particularité, le spirobranche-arbre de Noël peut vivre plus de 40 ans. À sa mort, de petits animaux - des blennies par exemple - trouvent refuge dans le tube laissé vide au sein du corail.

D'autres photos de vers tubicoles :

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