1 juin 2011
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Petit retour en arrière (le voyage dont il est question date de l'automne dernier) et changement d'environnement. Après (et pour en sortir un peu) les eaux bleues du lagon de
Mayotte, la savane africaine de Tanzanie et sa faune sauvage.
Levé du jour sur le cratère du Ngorongoro
Au poid des mots, j'ai préféré le « choc des photos » (sans prétention aucune sur ce que je présente ;) ).
À un long descriptif de cette merveilleuse destination, j'ai donc préféré une sélection - drastique et tout à fait subjective - de 12 photos.
Zèbres dans la savane
12 images révélatrices, je l'espère, de cette ambiance « originelle », africaine.
12 portes ouvertes sur quelques scènes de vie, principalement entre le cratère du Ngorongoro et le Parc National du Serengeti.
Bon voyage.
Éléphant
Girafes et girafon
Un groupe de gnous en fin de journée
Guépard et zèbres
Hippopotame
Léopard repus
Lionceau curieux
Rollier à longs brins
Serval
Singe colobe noir et blanc
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Carnet de voyage
26 mai 2011
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09:42
Pas besoin de plonger profond pour observer de belles choses sous l'eau. Il suffit parfois de - simplement - bien ouvrir les yeux. Et avec un peu de chance on peut tomber sur un groupe de
Platax à longues nageoires juvéniles.
Deux platax à longues nageoires juvéniles
Il existe plusieurs espèces de Platax. La plus spectaculaire est certainement celle « à longues nageoires » (ou à grandes ailes). Particulièrement chez les juvéniles dont les nageoires
anale, dorsale et pelviennes sont hyper-dimensionnées par rapport au corps de l'animal. Ils sont donc beaucoup plus hauts que longs et apparaissent très disproportionnés. Cette caractéristique
est renforcée par leur « platitude » excessive.
Beau spectacle donc que cette rencontre, d'autant plus que le platax à longues nageoires est un poisson curieux. Il n'hésite pas à s'approcher des plongeurs ou à se laisser approcher (en
douceur). Ce qui permet une observation attentive, minutieuse et des prises de vue sympathiques, comme ce repas des juvéniles.
Le repas des juvéniles
Avec un peu de chance, on peut même tomber sur un poisson facécieux qui, par un savant retournement de situation, veut nous donner l'impression que, grâce à sa nageaoire, il patine sur l'eau.
Platax à longues nageoires
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Faune sous-marine
23 mai 2011
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Une photo inédite d'une holothurie ananas (ou Concombre de mer épineux).
Inédite non pas par son sujet. L'holothurie ananas est, à Mayotte comme dans beaucoup d'endroits, assez fréquente. Mais inédite par la situation.
Au sujet des holoturies, nous avons - moi en tout cas - l'image de « boudins » vivant et se déplaçant en rampant sur le substrat (sable, fond dur, herbier, etc.) Des animaux finalement assez peu
souples et qui, bien au contraire, se rigidifient quand on les titille un peu.
Ici, non ! À l'inverse de toutes les(mes) idées reçues, l'animal exécute l'ascension d'une « assiette de corail » en faisant preuve d'une souplesse extrême que je ne pensais pas possible chez ces
échinodermes.
Holothurie ananas
Quelques mots sur les holothurie ananas, une espèce typique et facilement reconnaissable.
Chaque animal possède, en effet, des papilles dorsales ramifiées, épaisses et pointues. Il s'agit, en outre, d'une espèce de grandes holothuries. Les plus grands individus atteignent plusieurs
dizaines de centimètres pour un diamètre de 10 - 15 cm que les papilles épaisses rendent d'autant plus « respectable ».
Quelques mots enfin sur les holothuries en général.
Ce sont des détritivores. C'est-à-dire qu'elles prélèvent les particules organiques du sédiment qu'elles ingèrent. En rejetant ensuite ce sédiment nettoyé, elles forment de longs chapelets
facilement repérables en plongée.
Elles sont capables (beaucoup d'espèces en tout cas), pour se défendre, d'expulser de longs filaments blancs et collants : des tubes de Cuvier.
Enfin, contre toute attente et malgré une apparence « ingrate », elles sont consommées en très très grande quantité, particulièrement en Asie. À tel point que cette surexploitation irraisonnée
rend, en plusieurs points du globe, les populations vulnérables et en fait une ressource menacée.
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Faune sous-marine
17 mai 2011
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19:45
Le poisson cocher - ou Héniochus acuminatus de son nom scientifique - est triplement intéressant.
Tout d'abord, il est remarquable par son aspect. Par son corps parcouru verticalement de larges bandes blanches et noires, par ses deux nageoires (dorsale et caudale) jaunes et, surtout, par le
long et spectaculaire filament qui prolonge sa nageoire dorsale et flotte derrière lui, comme le fouet du cocher. D'où le nom populaire donné à ce poisson.
À noter qu'il n'est pas le seul à posséder cette particularité. En la matière, le Zancle est, lui aussi, fort bien équipé.
Un couple de poissons cocher
Le poisson cocher est sympathique également car il n'est pas très farouche. On peut l'approcher facilement en plongée. Ça facilite d'autant les prises de vue :)
Et, enfin, comme il se déplace fréquemment en couple (la preuve sur cette prédédente photo sous-marin du lagon), ça ouvre des perspectives. Ça donne de nouvelles idées pour (essayer de) prendre des photos. À l'image de vue
simultanée « de face, de profil ».
Poisson cocher de face et de profil
Trois bonnes raisons donc pour faire du poisson cocher un sujet d'explo et de photos sous-marines.
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Faune sous-marine
13 mai 2011
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Pour ce début de week-end, un petit moment de calme, histoire de respirer et de souffler un peu. Une lente déambulation, sous-marine, bien entendu, mais pas de moi (pour une fois). Ma seule
contribution à ces instants n'a consisté qu'à observer la progression de ce ver planaire porcelaine
Ver planaire porcelaine
Un spectacle simple qui soulève, pourtant, quelques questions.
Qu'est-ce qu'un animal aussi... plat ! Aussi « simple », peut voir, sentir, ressentir ? Que perçoit-il de son environnement ? Est-ce que les 2 « cornes » que l'on peut distinguer sont ses seuls
organes sensoriels ?
Mystère !
Un de plus, qui rend la plongée et la découverte du monde sous-marin encore et toujours autant passionnante.
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Faune sous-marine
8 mai 2011
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Depuis maintenant plus de 2 ans que je barbotte dans les eaux du lagon de Mayotte, j'ai eu l'occasion de voir beaucoup de poissons tropicaux de toute sorte. Mais ce n'est que
tout récemment que j'ai découvert - tout au moins remarqué - le Chirurgien-clown.
Je ne sais pas si j'en avais déjà vus auparavant. Peut-être étaient-ils « noyés » dans la masse ? En tout cas, ce n'est que dernièrement que l'élégance de ce poisson m'a sauté aux yeux. Lors
d'une « simple » plongée P.M.T sur le récif frangeant de la plage de Tanaraki.
Poisson Chirurgien-clown
Le Chirurgien-clown (Acanthurus lineatus) est aussi appelé Chirurgien-zèbre... comme l'est un autre poisson Chirurgien, l'Acanthurus sohal ! Mais il est impossible de les confondre.
Le Chirurgien clown est identifiable à coup sûr grâce à son corps bleuté et à ses stries horizontales jaunes et - celles qui attirent le plus le regard - bleues électriques bordées de noir
sur les 2/3 supérieurs. Autre élément remarquable : la nageoire caudale, en forme de croissant, bleue foncée avec une ligne claire médiane également bleue électrique.
Et, bien entendu, même si cela ne se voit pas sur la photo, le Chirurgien-clown est doté - comme tout poisson Chirurgien - d'une épine érectile, tranchante et venimeuse de part et d'autre du
pédoncule caudal.
Seul regret de cette plongée, ne pas avoir réussi à mieux photographier ce (nouveau) poisson.
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Faune sous-marine
20 avril 2011
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C'est petit (en général) mais toujours beau et coloré. Difficile donc d'être blasé de ces « simples » - mais très nombreuses et variées - limaces. Ce soir donc, une autre photo d'un autre
de ces joyaux de la mer.
Mollusque nudibranche
L'air de rien, les nudibranches sont des prédateurs carnivores plutôt efficaces, qui ont développé des systèmes de défenses ingénieux autant que sophistiqués. Et qui signalent
leur dangerosité justement pas ces couleurs vives qui font leur attrait. Ce système d'avertissement par la couleur du corps porte le nom savant d'aposématisme.
Entre autres mécanismes de protection, certains nudibranches avalent et s'accaparent les défenses de leurs proies, comme les cellules urticantes des hydraires broutés par exemple.
Parmi la miriade d'espèces de nudibranches connues (ou pas d'ailleurs), je ne saurais dire à laquelle appartient l'individu que j'ai photographié. Toutefois, il a en commun avec tous ses
congénères :
. un pied musculaire qui lui permet de se déplacer ;
. une langue abrasive appelée radula ;
. des tentacules sensoriels (des « cornes ») appelés rhinophores ;
. un appareil respiratoire externe (à qui l'on doit ce nom de nudibranche) et qui, ici, prend la forme de papilles respiratoires réparties sur le dos de l'animal.
Une autre chose remarquable chez les nudibranches : leurs pontes qui ont l'aspect de longs rubans posés en spirale sur un substrat. Mais je n'en ai pas - encore - de photo.
Pour approfondir un peu le sujet, un article que je trouve sympa à lire : Perfides limaces.
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Faune sous-marine
18 avril 2011
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Après une série de photos nocturnes, retour aux plongées de jour. Avec, aujourd'hui, deux images d'un poisson assez fréquent à Mayotte, dans le lagon autant que sur les étals des marchands : la
carangue bleue.
Un groupe de carangues bleues
Il existe plusieurs espèces de carangues. Je n'ai pas de données chiffrées mais je suppute toutefois que la carangue bleue est l'espèce la plus réprésentée à Mayotte. Il n'est pas rare du tout,
ni difficile, d'en croiser quelques individus, souvent par très petits groupes de 2 ou 3.
Ce qui a été sympa ce jour-là, au cours de cette plongée le long du récif extérieur de la barrière de corail, ça a été de nager avec ce groupe de plusieurs dizaines de poissons. Pas encore un
banc, mais un beau groupe quand même :)
Des carangues bleues
Sympa mais pas complètement inattendu puisque les adultes fréquentent plus facilement, en groupe, les récifs externes (quand les jeunes profitent plutôt du calme et de la quitétude du lagon).
Et sympa surtout parce que, bien que généralement peu craintives vis-à-vis des plongeurs, ces carangues-ci étaient carrément curieuses. Les groupe nous a suivi, précédé, entouré pendant plusieurs
minutes avant d'aller voir ailleurs, ayant certainement satisfait à sa curiosité.
Tout à fait le temps donc d'observer et d'admirer ce poisson taillé pour la chasse. Chose qu'il fait très bien par raids éclairs sur des petits poissons. La carangue bleue est facilement
identifiable par ses nageoires d'un bleu vif et son corps argenté tâcheté de points bleus-noirs.
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Faune sous-marine
15 avril 2011
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Il existe plusieurs espèces de crevettes nettoyeuses. Une des plus photogéniques est - de mon point de vue - la crevette barbier ou crevette boxeuse, « Stenopus
hispidus » en latin. Ici photographiée lors d'une plongée de nuit, dans la Passe en S du lagon de Mayotte.
Crevette nettoyeuse
Le crustacé presente en effet quelques caractéristiques qui peuvent permettre de réaliser des images assez sympa.
. Sa livrée tout d'abord : blanche à bandes rouge-pourpre ;
. Une première paire de pattes massive, aux dimensions impressionnantes puisque de taille similaire
au corps de l'animal. Et qui lui donne cette attitude de boxeur se préparant au combat ;
. Des antennes fines et surtout interminables, qui débordent à tous les coups du cadre de l'image.
Un couple de crevettes nettoyeuses
La crevette barbier est donc une crevette nettoyeuse. C'est-à-dire qu'elle occupe son temps à débarrasser les poissons de leurs débris de peau et de leurs parasites. Elle vit, en général, en
couple, dans une cavité à l'entrée de laquelle elle se place pour indiquer sa disponibilité en agitant ses longues antennes.
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Faune sous-marine
4 avril 2011
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19:46
Il n'est pas rare que les poissons juvéniles arborent une livrée tout à fait différente de celle des adultes, à l'image du poisson Ange-empereur
(pour ne prendre que l'exemple certainement le plus connu). Cette différence est même plutôt la règle - j'imagine - afin que les petits, vulnérables, puissent mieux se camoufler.
Ainsi, il n'est pas rare de rencontrer, en plongée, des petits poissons... comme celui-ci :
Poisson diagramme juvénile
Il n'est pas rare de rencontrer des poissons... dont on ne sait absolument pas à quelle espèce ils appartiennent !
En effet, ce n'est déjà pas forcément évident de retenir - et donc reconnaître - les adultes, tellement les espèces et les variations de ces espèces sont nombreuses. Alors de là à (re-)connaître
les formes juvéniles...
Toutefois, celui de la photo m'a beaucoup intrigué. Par sa livrée, très contrastée et originale. Par son comportement. Car, même si j'ai réussi à le « fixer » sur la photo, ce fut dur : il était
plutôt à la limite de la frénésie avec des mouvements permanents et rapides.
J'ai donc cherché un peu pour en savoir plus. Il semble donc que j'ai eu affaire, ce jour-là, au juvénile d'un poisson Diagramme. Ce qui me fait me rendre compte que je n'ai pas
(encore) de photos d'un Diagramme adulte. Je renvoie donc vers cet autre blog d'un plongeur de Mayotte : Mayotte-photos-plongee.com pour comparer l'évolution de la livrée.
N.b : je ne rentre pas dans le détail car ce n'est pas l'objectif de ce billet. Toutefois il existe bien entendu plusieurs espèces de Diagrammes. Ça aurait été trop simple sinon :)
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Faune sous-marine